9/28/2008

5/22/2008

Mehdi Kazemi autorisé à rester au Royaume-Uni... pour 5 ans


En mars 2008, grâce à une vaste mobilisation, des eurodéputés avaient appelé Londres dans une résolution à ne pas renvoyer Mehdi en Iran. La ministre britannique de l'Intérieur Jacqui Smith avait alors annoncé sa décision de suspendre l'expulsion de Mehdi dans l'attente d'un réexamen de son dossier.

5/20/2008

Contrats précaires / Le double emploi des policiers allemands



Regards croisés : La précarité du travail : en Biélorussie, le contrat de travail à durée indéterminée n’existe plus et les salariés n’ont pratiquement aucun moyen de se protéger face à leur employeur qui, la plupart du temps, est l’état. Envoyé spécial : Blaise Gauquelin.

Les jeunes et l’Europe : le « barefooting », ou comment vivre et marcher nus pieds.

Reportage : Flics le jour, livreurs de pizza ou chauffeurs de taxi la nuit : les policiers allemands font parfois « des ménages » pour arrondir leurs fins de mois. Les syndicats tirent la sonnette d'alarme et réclament des hausses de salaires pour empêcher certains dérapages. Reportage de la Deutsche Welle.

Sortir en Europe : l’ambiance du quartier « rouge » à Amsterdam.

la France pour une dépénalisation universelle de l'homosexualité




La France compte demander aux Nations unies d'agir pour une "dépénalisation universelle de l'homosexualité", a déclaré samedi la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade, à l'occasion de la Journée mondiale contre l'homophobie, journée désormais officiellement reconnue par le gouvernement.
Rama Yade, qui recevait plusieurs associations luttant contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle (Act Up, le comité IDAHO, l'Inter-LGBT, Gay Lib, HES, SOS homophobie...), a déclaré qu'elle avait présenté "le principe d'une initiative européenne appelant à la dépénalisation universelle de l'homosexualité, qui serait portée devant l'Assemblée Générale des Nations unies" durant la présidence française de l'UE, au second semestre 2008.

La secrétaire d'Etat "a annoncé aux associations que le gouvernement français reconnaissait désormais officiellement cette Journée internationale contre l'homophobie".
Elle s'est également "engagée à évoquer les cas d'homophobie constatés lors de ses déplacements à l'étranger", selon un communiqué de ses services.

Les organisations homosexuelles réagissent favorablement à ces annonces, avec quelques bémols parfois. L'Inter-LGBT "prend acte de ces engagements", mais demande que la reconnaissance de la Journée mondiale contre l'homophobie soit prolongée par son inscription à l'agenda officiel du gouvernement, du ministère du Travail, du ministère de la Santé et du ministère de l'Éducation nationale, "pour que les pouvoirs publics se l'approprient".
La férération LGBT regrette aussi que "le gouvernement reste dans l'incapacité d'exprimer une position en faveur d'un projet de directive globale contre les discriminations, pourtant défendue avec vigueur par le Royaume-Uni, l'Espagne, la Suède et la Finlande".

Act Up-Paris accueille ces engagements avec satisfaction, "mais ne se contentera pas de bonnes paroles". L'association espère que les annonces faites seront suivies d'une "réelle politique de lutte contre l'homophobie, la lesbophobie et la transphobie en France et, en particulier, une complète égalité des droits pour les personnes et les couples LGBT".
"Le gouvernement actuel n'a pour l'instant donné aucun signe tangible dans ce sens, refusant même de sanctionner les élus UMP qui tiennent des propos homophobes, y compris après leur condamnation par la justice", ajoute Act Up.

"Ces propositions reprennent point par point celle de la campagne menée par le comité IDAHO (international day against homophobia), a indiqué le président de cette association Louis-Georges Tin.
"En 24h, je suis passé de la colère à la joie. Vendredi, j'ai été embarqué par la police alors que je manifestais contre l'homophobie devant l'Elysée. J'étais dans le fourgon de police quand j'ai reçu un appel téléphonique du cabinet de Mme Yade qui nous annonçait qu'elle nous recevrait samedi et puis nous avons eu ses engagements" a expliqué Louis-Georges Tin.

GayLib (proche du gouvernement) - qui se targue d'avoir "largement contribué à ce résultat en liaison permanente avec le Comité Idaho" - "se réjouit de ces engagements qui s’inscrivent dans la tradition de défense des droits de l’Homme de notre famille politique".

Mis en ligne le 19/05/2008

17 mai : vers la reconnaissance de la Journée mondiale contre l'homophobie par la France ?

Le Comité IDAHO a dénoncé hier au cours d'une conférence de presse la persistance des autorités françaises à ne pas reconnaître officiellement la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie dont il est l'organisateur et qui se déroule ce 17 mai. Une situation qui pourrait évoluer après une réunion prévue à l'Elysée aujourd'hui.
A quelques heures de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, prévue comme chaque année le 17 mai, le Comité IDAHO a souligné que la France ne reconnaissait toujours pas officiellement cet évènement international, malgré les promesses faites par Dominique de Villepin, alors Premier ministre de Jacques Chirac.

Louis-Georges Tin (fondateur de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie) entouré de Caroline Mécary (avocate de Frédéric Minvielle), Eric Fassin (sociologue) et du député Verts Noël Mamère, a rappelé que cette Journée, célébrée dans plus de 50 pays, est déjà reconnue par le Parlement Européen, la Belgique, le Royaume-Uni, le Mexique ou le Costa-Rica.

En matière de lutte internationale contre l'homophobie, le comité a rappelé que la France n'avait pas appuyé la demande de dépénalisation universelle de l'homosexualité au niveau de l'ONU, soutenue par de nombreuses personnalités à travers le monde, intellectuels, artistes, personnalités politiques de renom dont plusieurs prix Nobel.

La situation pourrait toutefois évoluer à l'occasion d'une réunion qui doit rassembler le Comité IDAHO et GayLib, mouvement LGBT associé à l'UMP autour d'Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet du président de la République, vendredi soir.
Selon différentes sources, ce rendez-vous pourrait être l'occasion d'une annonce de la reconnaissance de la Journée mondiale contre l'homophobie par la France.
Cette annonce pourrait être faite par Rama Yade, la secrétaire d'État aux droits de l'Homme lors d'un rendez-vous prévu avec les associations LGBT, samedi.

Une journée au programme chargé

La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie – dont le succès ne se dément pas – proposera, cette année encore, une multitude d'évènements divers à travers le monde et en France en particulier sur tout le territoire.

Le programme des actions prévues est si vaste qu'il est impossible de le lister ici (Consulter les site officiel du Comité IDAHO : www.idahomophobia.org.). Débats, projections, expositions, concerts… cette année, ce sont plus de 120 événements qui auront lieu, dans plus de 40 villes, d’Albi à Vitré, en passant par Arras et Montpellier, Nouméa et Aubervilliers, Paris ou encore Grenoble.

La lesbophobie étant le thème choisi pour cette année, deux enquêtes nationales inédites sur les lesbiennes sont publiées à cette occasion, l’une par l’Autre Cercle, l’autre par SOS Homophobie : leurs résultats inédits et complémentaires permettent de mieux cerner, chiffres à l’appui, les contours de cette question sociale trop souvent négligée.
Par ailleurs, le colloque annuel du Comité IDAHO se tient à l’Assemblée nationale, ce vendredi 16 mai, à partir de 13h30, sur le thème " Mouvements lesbiens, mouvements féministes, 1968-2008 ".

Cette 4ème édition de la Journée promet donc d’être particulièrement riche…

Le site du Comité IDAHO :
www.idahomophobia.org.

> Un Kiss in contre la lesbophobie à Paris

Un "Kiss in" contre la lesbophobie a lieu samedi 17 mai, à 14h, Place de la République à Paris à l'appel d' Act Up-Paris, du comité IDAHO, des Panthères roses, Aides, SOS Homophobie, Tjembe Red, Les Putes...
Les manifestants sont appelés à dénoncer cette forme de discrimination, à la fois sexiste et homophobe qu'est la lesbophobie.
"Venez avec vos casseroles ! Une lecture de textes et de communiqués auront lieu. Puis, il s'agira de sortir de l'invisibilité. Le rassemblement s'achèvera par un Kiss In géant", indique le communiqué des associations.

Mis en ligne le 16/05/2008

5/16/2008

Firouz Naderi, Ph.D Speech


Dr. Firouz Naderi
Associate Director
Project Formulation and Strategy

5/04/2008

Iran, où va le monde?


Bibliothèque Médicis, à l'Institut du Monde Arabe, évoque l'Iran : sa politique nucléaire, son rôle au Moyen-Orient, mais encore sa littérature, sa culture et la place des femmes dans la société iranienne.
Sara YALDA, Journaliste
Leili ANVAR CHENDEROFF, Maître de conférences en littérature persane à l'Inalco
François HEISBOURG, Président de l'Institut international d'études stratégiques de Londres
Eric LAURENT, Grand reporter, auteur de " Bush, l'Iran et la bombe "
Chandortt DJAVANN, Ecrivaine iranienne, auteur de "Bas les voiles"

Le monde arabe : histoire et devenir




Bibliothèque Médicis rend hommage à l'Institut du Monde Arabe qui fête ses vingt ans. Et évoque la richesse et la diversité du monde arabe à l'occasion de la parution du " Dictionnaire du Coran ".
Mohammad AMIR-MOEZZI, Directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes Etudes
Dominique BAUDIS, Président de l'Institut du Monde Arabe
Sophie BESSIS, Chercheuse et universitaire
Esther BENBASSA, Historienne,chercheuse et universitaire

4/30/2008

Les droits des homosexuels dans le monde


Si la plupart des pays occidentaux reconnaissent l'homosexualité, il ne fait pas bon être homosexuel dans de nombreuses régions du monde. 40 % des pays reconnus par l'ONU, soit 80 sur 200, criminalisent l'homosexualité. Une dizaine d'entre eux appliquent de façon presque systématique la peine capitale, parmi lesquels l'Afghanistan, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l'Iran, la Mauritanie, le Pakistan, le Soudan et le Yémen.

Dans les autres pays concernés, des peines de prison lourdes sont souvent infligées aux homosexuels. C'est le cas, en Europe, de la Bosnie et de l'Arménie. Aux Etats-Unis, la législation varie d'un Etat à l'autre. Cinq d'entre eux ont adopté des lois antisodomie qui rendent illégales, de fait, les pratiques homosexuelles. Même dans les pays les plus libéraux qui en acceptent le principe, les Gay Prides, organisées par les associations de défense des homosexuels, font toujours débat.

تجمع اعتراض آمیز در تهران بر سر نام خلیج فارس








Golfe Persique

به مناسبت روزی که در ایران روز خلیج فارس اعلام شده، عده ای از دانشجویان در مقابل سفارت امارات متحده عربی در تهران گردآمدند که تا به تبلیغ نام خلیج عربی به جای خلیج فارس از جانب برخی دولتهای عرب و همچنین ادعای امارات بر مالکیت سه جزیره ایرانی اعتراض کنند

APRES LE FICHAGE DES HOMOS, LA DECHEANCE DE LA NATIONALITE !


Alors qu'approche la Journée mondiale contre l'homophobie, le 17 mai, le gouvernement français se fait remarquer par des mesures particulièrement hostiles aux homosexuel-le-s.

Il y a quelques mois le ministère des Affaires étrangères demandait aux consulats de refuser les pacs binationaux dans certains pays, il y a quinze jours on apprenait que le ministère de l'Intérieur testait un logiciel permettant un fichage des homosexuel-le-s, et le journal Têtu révèle aujourd'hui qu'un homosexuel français a été déchu de la nationalité française lorsqu'il a demandé la double nationalité hollandaise, alors qu'il s'est marié avec un homme aux Pays-Bas! Une convention entre les deux pays prévoit que seules les personnes mariées peuvent se voir accorder la double nationalité. Le mariage homosexuel est reconnu aux Pays-Bas, mais le ministère français considère cet homme comme célibataire.

SOS homophobie est scandalisée par cette décision particulièrement humiliante et symboliquement inexcusable, et demande au gouvernement de réintégrer immédiatement cet homme dans la nationalité française.

Fiché-e-s, déchu-e-s de leur nationalité, quelle est la prochaine étape pour les homosexuel-le-s français-e-s? A l'occasion de la Journée mondiale contre l'homophobie, le gouvernement français n'a-t-il donc pas de message plus humain à adresser aux homosexuel-le-s?
Paris, le 29 avril 2008