10/19/2007

Ces deux mots (homosexualité et sodomie) sont désormais bannis de la littérature judiciaire des mollahs qui ne désirent plus affronter les lobbies Gay


Iran : trois nouvelles pendaisons
Trois Iraniens reconnus coupables de viol ont été pendus au petit matin en public dans un complexe sportif de la petite ville de Babol.

Hadi Jafartabar, Mirhadi Mirtaghi et Shoja Moussavizadeh avaient été reconnus coupables du viol de douze femmes dont la plupart étaient des étudiantes. Ces pendaisons portent à 207 le nombre d’exécutions cette année, selon un décompte effectué par l’AFP à partir d’informations de presse et de témoignages.

Le régime des mollahs ne diffuse le nom des condamnés à mort que dans le cas où il s’agit de prisonniers politiques. Dans ces cas, le régime les accuse de ce qu’il y a de pire selon l’opinion ou selon ses propres critères. C’est le cas de ces trois suppliciés qui ont été accusés de viol comme d’autres avaient été accusés de sodomie, mot qui dans la terminologie des mollahs signifie homosexualité.

Ces deux mots (homosexualité et sodomie) sont désormais bannis de la littérature judiciaire des mollahs qui ne désirent plus affronter les lobbies Gay. L’AFP Iran qui se comporte comme le porte-parole du régime des mollahs a également fait des changements dans sa terminologie : sur la liste des motifs d’exécution qu’elle fournit en fin de chaque dépêche de pendaison, l’AFP Iran a remplacé le mot sodomie par le mot pédérastie, qui est censé être plus politiquement correct mais assimile quand même les homosexuels à des pédophiles !

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