9/07/2007
premier roman
En résumé
Le premier roman de Blaise Gauquelin. Un livre tragi-comique sur la lâcheté d'un petit acteur de la comédie du pouvoir un jour en prise avec la grande Histoire...
L'avis de la Fnac
Un premier roman est toujours une bonne nouvelle par définition, puisqu'on y rencontre un nouvel auteur (en espérant bien sûr qu'il ne s'agisse pas d'un auteur de plus).
L'auteur s'appelle ici Blaise Gauquelin, une jeune homme né à Lyon en 1980 et actuellement journaliste pour la radio publique autrichienne. L'objet de son récit est de nous glisser dans la peau d'un antihéros particulièrement lâche et repoussant, un peu comme l'univers dans lequel il gravite : les arcanes des hautes sphères sociales, culturelles et politiques (!). Balthazar, tel est le nom du héros, est le nègre d'un certain nombre de vedettes et giton à l'occasion (tendance lèche-cul). Chez lui, la plume et la langue fonctionnent doublement... Sa vie bascule du côté de la force complètement obscure quand, à la suite d'un meurtre, il est contraint de fuir en Autriche, où est en train de se mettre en place une dictature populiste… Pour Balthazar, l'occasion rêvée de tester sa bravoure intellectuelle et morale ? Euh...
Un premier roman plaisamment corrosif sur le théâtre burlesque du pouvoir, de tout pouvoir, saisi par l'oeil d'un homme de base du système, de tout système.
Mot de l'éditeur
Balthazar est né du côté des gens qui font le travail à la place des autres. Il vit dans l’ombre des beaux et des riches et ne s’en plaint pas trop. Quand il n’écrit pas les textes que ceux d’en haut récitent à l’écran, il met son corps à leur disposition. Jusqu’au jour où Balthazar commet l’irréparable : le meurtre d’un «grand». Sa vie bascule et le voilà fuyard dans un pays étranger.
Il ne va cependant pas y trouver la tranquillité souhaitée. L’Autriche, où il atterrit par hasard, est en plein bouleversement politique : une dictature populiste se met en place. Balthazar s’accommodera de cette situation comme des précédentes. Mais sa lâcheté permanente finit par le rattraper. Car quand on tue un «grand», on doit s’attendre à un retour de bâton.
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