11/30/2007

Don du sang : l'action de SOS homophobie sur le point d'aboutir


Communiqué

Don du sang : l'action de SOS homophobie sur le point d'aboutir

SOS homophobie enregistre avec satisfaction les déclarations de Madame Bachelot, Ministre de la Santé, qui annonceraient la levée de l'interdiction, pour les homosexuels masculins, de donner leur sang.

Depuis 2005, SOS homophobie mène avec 40 associations partenaires une campagne de promesses de dons et a défendu, de mai à juillet 2006, lors de trois journées de travail avec le ministre de la Santé d'alors, Monsieur Xavier Bertrand, les raisons pour lesquelles cette interdiction de don devait être levée.

Notre point de vue était et reste que pour mieux sécuriser les dons, le critère à retenir et à mieux explorer reste l'éventuelle prise de risques du candidat au don. Et non son orientation sexuelle. Avoir des partenaires multiples et des relations non protégées ne sont pas des pratiques exclusives aux homosexuels et ces données comportementales ne sont pas réellement prises en compte aujourd'hui pour l'éligibilité au don.

Nous avions aussi soulevé qu'un hétérosexuel avouant ces pratiques à risque se voit ajourné pour un an alors que la seule mention de l'homosexualité entraîne une interdiction à vie. Ce qui implique un "fichage" des homosexuels ayant révélé leur orientation sexuelle lors d'une tentative de don. Ce fichier existe aujourd'hui et il fonctionne, puisqu'un homosexuel ayant été refusé pour un don de sang se voit, après consultation du fichier, refusé par un centre de transfusion, même si celui-ci est situé dans une autre région.
Ce "fichage" des homosexuels soulève évidemment des questions éthiques que nous avions stipulées et la garantie du secret médical sur ce fichier ne nous semblait pas satisfaisante.

Le Ministre de la Santé avait pris acte de ces arguments puisqu'il avait, dans une interview au journal Le Monde, le 10 juillet 2006, soit quelques jours après nos derniers entretiens, déclaré que les comportements à risque seraient les seuls critères d'exclusion au don.

Or, depuis juillet 2006, SOS homophobie est restée en contact avec le ministère de la Santé et l'Établissement Français du Sang, pour savoir si les propos de Xavier Bertrand seraient suivis d'effet. Suite à la nomination de Roselyne Bachelot à cette fonction, l'association a été reçue en audience pour rappeler les engagements pris et connaître la position de la nouvelle Ministre.

Après 25 ans de discrimination injustifiée, le bon sens semble enfin revenir.

SOS homophobie se félicite donc de ces déclarations, et demeurera vigilante sur la suite concrète qui leur sera donnée. Lorsque la procédure aura été changée, l'association proposera aux 2000 signataires des promesses de dons de tester les nouvelles dispositions.


Association loi 1901 de lutte contre l'homophobie créée le 11 avril 1994
c/o CGL - 3 rue Keller - BP 255 - 75524 PARIS CEDEX 11
Ligne d'écoute : 0 810 108 135 - Web : http://www.sos-homophobie.org

11/29/2007

11/24/2007

les chiffres terrifiants de la police iranienne



Iran (Répression)
Condamnations à mort: les chiffres terrifiants de la police iranienne

L'Iran a rendu publics les résultats de sa campagne de répression dans les milieux progressistes de Téhéran et chez les étudiants. Selon l'ISNA, le chef de la police islamique, Ahmad Roozbahani, a confirmé que 4.800 personnes ont été emprisonnées depuis le 21 avril 2007 pour «crimes de mœurs». Cette campagne de répression, relatée en France par Têtu, avait été condamnée cet été par le Quai d'Orsay (lire Quotidien du 26 juillet). 5% des personnes arrêtées sont âgées de 14 à 17 ans. 53% d'entre elles ont entre 17 et 23 ans. 30% des détenus ont été condamnés à de lourdes peines de prison. La condamnation à mort de 31 personnes a été confirmée par un haut responsable des tribunaux islamiques. Et si la condamnation à mort d'un jeune gay a été suspendue (lire Quotidien du 16 novembre), rien n'indique que les autorités le relâcheront, ou qu'elles n'attendront pas que la pression internationale retombe pour appliquer la sentence. La secrétaire d'État aux droits de l'Homme, Rama Yade, qui a promis de défendre les droits des minorités sexuelles dans le monde (lire Quotidien du 21 novembre) ne s'est jamais exprimée sur la campagne de répression des mœurs en cours dans la République islamique. Copyright tetu.com

par Blaise Gauquelin

Info du 23 novembre 2007

11/23/2007

IRAN : DEPUIS 18 ANS DANS LE COULOIR DE LA MORT !




Ceci est l’histoire d’une iranienne de 31 ans. Son nom est Soghra (qui veut dire petite), elle aurait passé 18 années de sa vie, de ses 13 ans à aujourd’hui dans le couloir de la mort. | Récit d’une femme manipulée depuis sa naissance |

Pétition à l'attention de : SOS homophobie



Monsieur Le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs Les Ministres,

La situation d'homosexuels, femmes et hommes, vivant dans de nombreux pays du globe est extrêmement inquiétante. La pénalisation de l'homosexualité conduit ces personnes à nier leur orientation sexuelle, à la vivre clandestinement, à risquer leur vie ou à fuir des pays dans lesquels elles ne peuvent vivre librement.

11/22/2007

حكم اعدام31




رييس پليس
امنيت اخلاقي ناجا اعلام كرد
با جمع‌آوري4800 تن از اراذل و اوباش حكم اعدام31
نفرآنها صادر شد
%5
اين افراد، 14 تا 17 سال و 53 درصد، در گروه سني 17 تا23

سال قرار دارند

11/16/2007

International Campaign to Stop Executions in Iran.


Le juge suprême iranien suspend l'exécution d'un homosexuel condamné à mort



Le juge suprême iranien suspend l'exécution d'un homosexuel condamné à mort

Le plus haut responsable de la justice en Iran est revenu sur l'exécution de Makwan Moloudzadeh, un homme de 21 ans accusé d'avoir eu une relation sexuelle avec un autre homme lorsqu'il était âgé de 13 ans. Cette mesure fait suite à une forte mobilisation LGBT internationale.

L'information a été rendue publique hier (15/11) par une organisation internationale de défense des droits humains LGBT.
Selon La Commission Internationale des Droits Humains des Gays et des Lesbiennes (IGLHRC), l'Ayatollah en Chef de la Justice iranienne, Seyed Mahmoud Hashemi Shahrudi, indique dans son jugement que la peine de mort constitue une violation de des enseignements islamiques, des décrets des religieux chiites et de la loi même.

C'est la première fois qu'une condamnation pour sodomie est reconsidérée du point de vue islamique et suite à l'intervention d'une organisation LGBT internationale auprès des autorités iraniennes.
D'autres organisations, comme Amnesty International ou Human Rights Watch étaient également intervenues pour demander la grâce du jeune condamné à mort.

L'IGLHRC révèle également qu'elle a relevé des irrégularités dans la procédure judiciaire qu'elle a passé au crible.

"C'est une victoire extraordinaire pour les droits de l'Homme et un symbole du pouvoir de la mobilisation", a déclaré Paula Ettelbrick, la directrice exécutive de l'IGLHRC.

Si la décision est prise de surseoir dans l'immédiat à l'exécution de Makwan Mouloodzadeh, le jeune homme reste en prison et son cas est renvoyé à un réexamen ultérieur par une autre cour de justice. Son sort est donc encore loin d'être rassurant quand on sait que la loi iranienne punit les relations homosexuelles de peines allant de la flagellation pour les mineurs à la pendaison pour les adultes.

Par ailleurs, un haut responsable politique iranien a reconnu, il y a quelques mois, que le régime islamique réservait la peine de mort aux personnes ayant des relations homosexuelles au cours d'un échange international aves des parlementaires anglais. Des points de vue contradictoires coexistent donc au plus haut niveau en Iran.

Makwan Moloudzadeh, un kurde iranien de 21 ans, condamné à mort le 1er août dernier, vit depuis sous la menace d'une exécution. Arrêté le 1er octobre 2006 dans la ville de Paveh, il a été jugé coupable du "viol d'un garçon" de 13 ans, l'âge qu'il avait lui-même au moment des faits.

Il aurait confessé sous la torture des relations sexuelles remontant à 1999, alors qu'il était encore mineur. Cette circonstance aurait dû exclure sa responsabilité pénale selon le code pénal iranien.

La loi iranienne prévoit une peine de flagellation pour les mineurs mais le juge de cette affaire a appliqué une autre disposition de la loi coranique pour condamner à mort Makwan Moloudzadeh en mêlant la notion de viol à l'affaire pour motiver sa sentence.

Cette condamnation et la perspective de son exécution ont provoqué une forte émotion au niveau international. En France, SOS Homophobie a mobilisé l'opinion pour tenter de sauver le jeune homme. L'association française invite depuis plusieurs jours à faire pression sur le gouvernement iranien en lui demandant, d'une part de respecter les textes internationaux qu'il a luî-même signé et d'autre part de respecter les droits des personnes LGBT.

Mis en ligne le 16/11/07

11/14/2007

Un haut responsable confirme les exécutions de gays / Article du 13/11/2007



Selon le journal anglais The Times, un haut responsable iranien a de nouveau confirmé le sort que son pays devait réserver aux homosexuels.

En mai dernier, lors d'une rencontre entre deux délégations parlementaires, anglaise et iranienne, au siège de l'Union parlementaire internationale (IPU) à Genève, le secrétaire général du groupe iranien délégué à cette organisation a dû répondre à des questions portant sur la répression des homosexuels dans son pays.

La délégation anglaise voulait, en fait, avoir des explications sur ce que prévoyait la loi iranienne, en ce qui concerne les exécutions de personnes ayant commis des faits alors qu'elles étaient mineurs.

Il était explicitement fait mention de la pendaison de deux adolescents gays en 2005. Moshen Yahyavi a alors admis, selon le compte-rendu de cette rencontre, que l'Iran appliquait la peine capitale en cas de relations sexuelles prouvées et répétées entre personnes de même sexe, ce que ne prévoit pourtant pas la loi.

Le parlementaire a expliqué que «selon l'Islam, les relations homosexuelles entre hommes ou entre femmes ne sont pas permises».

Moshen Yahyavi a ajouté que «ceux qui était convaincu [d'activités homosexuelles] devaient être exécutés.» Rappelons qu'un tout jeune homosexuel attend toujours d'être pendu, alors que la sentence a déjà été prononcée et que la Cour suprême a rejeté son appel.

Source: Têtu.com

11/05/2007

Stop the execution of Makwan Moloudzadeh /pétition

To: Iranian president Mahmud Ahmadinejad
Petition to stop the execution of the young Iranian gay Makwan Moloudzadeh - campaign against death penalty in Iran

“FLOWERS FOR LIFE IN IRAN” CAMPAIGN

Let’s send a white flower and a red flower to President Mahmud Ahmadinejad to say yes to life and no to the blood shed by the death sentence:

President Mahmud Ahmadinejad - Pasteur Ave - 13168-43311 Tehran - Iran

Stop the execution of Makwan Moloudzadeh